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Le Machu Picchu, sur les pas des Incas

On l'attendait, on ne faisait que d'en parler, de se questionner: "mais après avoir vu des photos en milles exemplaires, est-ce que ce serait aussi grandiose que ce qu'on l'espère, là-haut?"


Le Machu Picchu, cette merveille du monde, on le voit et revoit sur papier, sur internet, mais rassurez-vous, une fois qu'on arrive au sommet, il n'y a pas de mot... Mais je vais faire mon possible pour vous décrire cette aventure hors du commun.




Comment arriver au Machu Picchu?


Quand on arrive à Cusco, on découvre (au cas où on l'ignorait) qu'il y a beaucoup de moyens différents pour visiter le Machu Picchu et surtout pour y arriver.




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Option 1: le train

Le train est le seul moyen d'arriver au plus près du Machu Picchu sans avoir à marcher. On peut le prendre au départ de Cusco ou d'Ollantaytambo, un village à côté d'un site important de ruines Incas. Ce train emprunte le trajet Hydroelectrica - Aguas Calientes, qui n'est accessible que par voie ferrée ou à pied.

Avantage: moyen original de monter à Aguas Calientes et bénéficier d'une vue panoramique magnifique sur la vallée sacrée et les paysages alentours

Inconvénient: son prix! Un aller simple coûte entre 50-90$ par personne

Option 2: le bus / voiture

De Cusco à Hydroelectrica, le trajet dure entre 5 et 6 heures de route. Le chemin n'est goudronné que sur la moitié, il faudra passer beaucoup de lacets vertigineux et ce n'est pas de tout repos. Une fois arrivé à Hydroelectrica, il faut faire le trajet à pied jusqu'à Aguas Calientes, en suivant les rails du train (3 heures de marche sur terrain plat).

Avantages: le prix. Entre 30 et 50 Soles le trajet. Moyen rapide d'arriver au Machu Picchu si on a pas beaucoup de temps

Inconvénients: la route n'est pas très agréable. Le bus ne vous amène pas jusqu'à Aguas Calientes.




Option 3: le trek

C'est là que ça devient intéressant. Il faut vraiment mériter le Machu Picchu et quand on y arrive, la première impression est décuplée. En plus, les randonnées traversent des paysages majestueux, de cascades aux pics enneigés, de plantes sauvages au rio Urubamba, on en prend plein la vue. On trouve les trois principaux:


  • Le trek de l'Inca (Inca Trail): c'est le trek le plus connu, celui qui fait partie des plus célèbres au monde, celui qui marche sur les traces des Incas... et il se mérite! En 4 jours, il faut parcourir 43 kilomètres avec beaucoup de montées-descentes. Ce trek se réserve bien à l'avance car un certain nombre de marcheurs est admit chaque jour. Logement: campings.


  • Le trek Salkantay: le nom vient d'une montagne qui culmine à 6271 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il se fait en 5 jours, sur environ 60 kilomètres et avec un passage de col à 4600 mètres d'altitude. Les paysages varient entre les montagnes les premiers jours et la jungle les jours suivants. Ce trek n'est pas évident mais contrairement au trek de l'Inca, il peut se faire en autonomie. Logement: campings.


  • Le trek Inca Jungle: c'est l'option fun, qui rallie la marche à d'autres activités sportives. Le trek dure 4 jours, le dernier étant l'arrivée au Machu Picchu. Au programme: 60km de descente de plus de 3000m de dénivelé en VTT, rafting sur le rio Urubamba, tyrolienne dans la vallée sacrée, marche sur le chemin des Incas et sources d'eau chaude à Cocalmayo. Logement: auberges.



Alors et nous, on a choisit quoi?


On aurait volontiers fait le chemin de l'Inca, mais il fallait s'y prendre trop à l'avance et on ne voulait pas autant planifier le voyage. Le trek Salkantay nous a été conseillé par beaucoup de personnes et vu le challenge qu'il représentait, ça nous disait bien. Mais une fois arrivés à l'agence, d'une part celui-ci était cher et d'une autre le vendeur nous a assuré que ce n'était pas la bonne saison (pluie). A mon avis, c'était un mensonge... comme on était aussi tentés par l'Inca Jungle, qui nous avait aussi été conseillé, on s'est donc lancés sur ce dernier afin de mêler plusieurs activités et s'amuser avec d'autres voyageurs de notre âge.



Inca Jungle Trail


Día uno: VTT et déception


Départ de Cusco à 7h30. Deux heures de route nous attendent avant d'arriver à l'Abra Malaga Pass, à 4300 mètres d'altitude, le point le plus haut de ces prochains jours. C'est ici qu'on s'équipe avec gants, casques, protections et qu'on s'arme d'un VTT pour les 60 kilomètres à venir. Il fait super froid au sommet, il pleut même un peu, mais d'ici 3 heures il faudra enlever plusieurs couches puisqu'on sera arrivés à pas moins de 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer.


On entame alors la descente, qui cela-dit en passant n'a rien à voir avec la fameuse "route de la mort" de Bolivie. C'est plutôt lent et sans grand intérêt à part le magnifique paysage qu'on admire depuis notre selle et le changement de climat au fur et à mesure que l'on pédale.


L'activité terminée, on remballe tout et tout le monde rentre dans le bus pour encore une heure de route jusqu'à Santa Maria, un petit village où on prend le repas de midi et où on dormira ce soir. Une assiette un peu bizarre nous attend, du poulet (toujours) du riz et de la purée de pommes-de-terre, que certains prendront pour du fromage fondu... Pas vraiment rassasiés, on se tait et on attend la suite. C'est l'heure du rafting maintenant! Le vendeur de l'agence nous avait prévenu qu'il faudrait payer 10$ sur place si on voulait participer aux activités optionnelles. Imaginez alors notre surprise quand l'organisateur nous demande 30$ chacun... Après plusieurs coups de gueule, des tentatives d'appels sans succès et une grosse déception, on se fait à l'idée: on ne pourra pas participer au rafting avec les autres! Craignant pour la suite du tour et se disant que finalement, le vendeur nous a bien eu, on part chasser les moustiques dans notre coin.


Le soir, tout le monde fait connaissance car on a un beau mélange de nationalités dans le groupe: Argentins, Californiens, Anglais, Lithuaniens, Hollandais, Irlandais et Suisses (coucou c'est nous!). Nouvelle ration de riz et puis tout le monde va dormir.




Día dos: sur le chemin des incas


Aujourd'hui est LA journée la plus intéressante du parcours (enfin à part le Machu Picchu lui-même, of course) puisqu'on va marcher plus d'une vingtaine de kilomètres sur le chemin que les Incas empruntaient à l'époque! Ici, le climat est presque similaire à celui d'Amazonie, enfin en un peu moins intense bien sûr, et le fleuve qui coule à nos pieds nous amènerait tout droit à Manaus, au Brésil, soit la ville la plus importante pour partir en expédition dans la jungle.



La marche commence tranquillement, on traverse des plantations de coca et de graines de café et cacao. Notre guide, Guido, nous explique que les Incas mâchaient les feuilles de coca à l'époque et ça leur donnait une super énergie pour travailler. Ainsi, ils ne se fatiguaient jamais et ça leur a permis de survivre. On ne peut pas ramener de la coca chez nous, même sous forme de thé, c'est considéré comme une drogue et on aurait des problèmes à la douane. On vous rassure, de toute façon c'est pas très bon et il paraît que ça rend les dents vertes à la longue hihi.



Vient ensuite une interminable montée sous la chaleur et l'humidité. On fait des pauses pendant lesquelles on apprend des informations intéressantes sur ce qu'on récolte ici. Et puis on rencontre Mona-Lisa, un tout petit singe à moustaches qui est vraiment trop chouki. Enfin, on nous déguise avec les habits colorés typiques d'ici, c'est pas super confortable ça donne chaud et ça gratte, mais ça nous fera un bon souvenir!



Pendant la pause, Guido nous fait passer un pot de Stevia, une petite herbe qui est utilisée comme sucre naturel. C'est super bon!




Voilà les grains de café récoltées dans le coin et séchés au soleil:




Et enfin un alcool en bouteille dans laquelle on a enfermé un serpent vivant. Apparemment, ça donnerait un goût spécial... que personne n'a aimé!




Après avoir été reboostés à l'aide d'un jus de passion et d'un peu de chocolat noir, on continue notre route à travers de magnifiques paysages et des spots avec vue imprenable sur la vallée. Il faut se dire qu'avant les Incas faisaient ça avec d'insignifiantes chaussures faites de paille et une charge inconsidérable sur le dos!



Enfin, on atteint la petite maison où tout le groupe s'arrête pour le repas de midi, soit une (très) petite portion de spaghettis bolo'. Décidément, dans ce tour, la nourriture c'est pas vraiment ça. On nous accorde une pause hammac bien méritée et ensuite on se remet en marche. Il nous reste encore environ 3 heures avant d'arriver aux sources d'eau chaude. Cette fois, on longe la rivière. On la traverse une première fois grâce à un pont suspendu à mourir de peur et aux planches à moitié cassées puis une deuxième fois par deux dans un petit panier (10 Soles à payer) qui est tiré de chaque côté de la rive par des paysans. Et voilà les bains qu'on attendait tant!



La baignade fait du bien, même si les locaux prennent cet endroit plus pour une piscine et qu'ils sautent partout. On arrive alors dans la ville de Santa Theresa juste à l'heure du repas. Une fois nos affaires déposées à l'auberge où on passera la nuit, le groupe se retrouve au restaurant où on a le choix parmi plusieurs plats. Personne ne tient longtemps et on ne se fait pas prier pour aller dormir.




Día tres: les derniers petits pas


Le but de la journée est d'arriver à Aguas Calientes, le petit village à quelques kilomètres du Machu Picchu. Notre guide nous a dit qu'il y a un seul hôtel à côté du site du Machu Picchu, le Belmond Sanctuary Lodge, les chambres coûtent entre 550$-1000$. Donc ce matin, l'activité du jour est la tyrolienne entre deux montagnes. Mais de nouveau, comme avant-hier, l'organisateur nous demande 30$ si on veut participer. Si on a décidé de ne pas participer, c'est car on avait pas pris assez de sous avec nous mais aussi car on ne s'attendait pas à ce prix... et qu'après avoir fait The Gibbon Experience au Laos, à traverser des kilomètres de jungle, on peut s'en passer.



Une fois tout le monde revenu de la tyrolienne, le minibus nous emmène à Hydroelectrica, le point de départ de la marche le long des rails du train. On mange un almuerzo rapide et c'est parti pour trois heures de marche sympathiques, à se rapprocher encore plus du point d'arrivée. La pluie vient nous rejoindre pour les derniers pas et on arrive à Aguas Calientes un peu mouillés.



Día cuatro: Machu Picchu nous voilouuuu!


Le réveil est difficile à la première sonnerie à 4 heures. Puis, on se rappelle que c'est aujourd'hui le jour J et on est debout en moins de deux, nos sacs sur le dos, on se dirige vers le pont qui ouvre à 5 heures du matin et qui fait office d'entrée officielle. Un gardien vient ouvrir l'accès au pont, on est parmi les premiers à commencer à monter les 1500 marches. Quel suspens!!! Même si la montée n'est pas évidente, qu'il n'y a pas d'air et beaucoup de monde à la file indienne, on essaie de ne pas se laisser dépasser. Mode guerre activé!



Quand on arrive à l'entrée du contrôle des tickets, on est trop émus et surtout teeeellement transpirants! Guido nous avait prévenu de prendre un autre t-shirt, heureusement. Il y a déjà une cinquantaine de personne puisque des bus sont arrivés avant nous. Nous avons mis 50 minutes pour arriver en haut.


  • Le pont ouvre à 5h pour les marcheurs, les premiers bus partent à 5h30 et font 15 à 20 minutes pour arriver tout en haut. Le bus coûte 24$ aller-retour alors on s'en passera!



A 6h, les portes s'ouvrent et on fait tamponner notre billet. On est là, à quelques mètres mais la surprise est encore bien gardée, on ne voit rien. Ce qui nous rend super heureux est de voir le soleil sortir tout juste des montagnes et briller au milieu d'un ciel bleu sans nuages! Souvent, le Machu Picchu reste caché derrière une montagne de brume le matin et ce jusqu'à 10h-11h, mais pas aujourd'hui. Une fois tout le groupe arrivé, Guido nous fait signe d'avancer jusqu'au temple du soleil, c'est là où on aura une superbe vue, la première impression...



Mon coeur bat super vite, nos yeux s'écarquillent, on est là avec notre sourire béat devant cette merveille du monde éclairée par un soleil réconfortant, c'est grandiose! WAAAAAA dire que pendant tous ces kilomètres, on était si proches de cet endroit majestueux sans pouvoir en apercevoir une miette, c'est complètement fou. La cité ressort comme un mirage, un petit paradis perché à 2430 mètres, un lieu sacré chargé d'histoire... J'en reste sans voix, tellement je ne m'attendais pas à ça! Comme il est encore très tôt, le site n'est pas trop chargé de touristes.



Guido nous fait un petit résumé historique... que je vous résume à mon tour:


Le lieu a été construit aux alentours de 1450, pendant l'apogée de l'Empire Inca, entre le règne de Pachacutec, le plus puissant des Incas, et Tupac, son fils. Les habitants ont déserté les lieux suites aux différentes guerillas avec les conquistadors Espagnols qui ont eu lieu un siècle plus tard. Le Machu Picchu resta alors à l'abandon pendant près de 500 ans et ne fut pas découvert pas les Espagnols qui pillèrent et détruisirent tout sur leur passage. Ce n'est seulement au cours des années 1910-1912, qu'un historien américain du nom de Hiram Bingham se mit à la recherche d'une "cité perdue", après avoir beaucoup étudié les ruines Incas. C'est le 24 juillet 1911 que l'historien est conduit sur le site par le fils d'un couple de paysans vivant non loin de la cité. Hiram Bingham décide de nommer le lieu "Machu Picchu", la vieille montagne en langue Quechua. Les années qui suivirent, la légende de la cité perdue retrouvée parcouru la Terre entière, attirant des visiteurs, des photographes et des journalistes qui consacrent au Macchu Picchu des pages et des pages! En 1981, l'UNESCO ajoute à sa liste de lieux culturels protégés la "vieille montagne", réconfortant ainsi les doutes qui planaient sur la conservation du site en lui-même. Depuis que le Machu Picchu a été élu "merveille du monde" en 2007, les règles de limitation de touristes par jour sur le site ont été revues à un maximum de 1500.


On distingue deux grandes zones sur le site, qu'on peut parcourir à pied: la zone agricole et la zone urbaine, cette dernière se situant en hauteur et représentant un système de hiérarchie spécifique Inca. On retrouve le temple du soleil dédié au Dieu Inti, un cadran solaire, un mausolée où ont été retrouvé des momies et des sacrifices humains, entre autres. Ce sont les constructions qu'on retrouve également dans d'autres ruines, comme à Pisac. Les historiens et archéologues ont émis les hypothèses suivantes: le Machu Picchu serait une des résidences de l'empereur Pachacutec ou un sanctuaire religieux... ou les deux!


Dans la zone agricole, un cours d'eau traverse entièrement le village pour aller nourrir les cultures en terrasses, où plusieurs variétés de maïs et de patates (entre autres) étaient cultivés. On estime que ces récoltes pouvaient nourrir 10'000 personnes.



L'heure des adieux est arrivée, on se sépare de notre groupe car certains ont acheté des billets pour escalader une des deux montagnes du Machu Picchu: le Wayna Picchu (qu'on voit toujours sur les photos) et la Montaña. Nous on décide de se balader dans les ruines et de contempler ce paysage magique et mystique pour ne pas en perdre une miette.


Voilà le Wayna Picchu, depuis lequel on a une belle vue sur les ruines. Vue qui se mérite d'ailleurs!



Conseils:

  • La plupart des touristes redescendent sur Aguas Calientes vers 11h-11h30 pour ne pas rater le départ des minibus à Hydroelectrica dans l'après-midi. Le site sera donc presque qu'à vous si vous décidez de descendre en train dans la soirée ou de passer une nuit de plus à Aguas Calientes. On pense que 4-5h sur le site, c'est beaucoup trop "China express". Prenez votre temps, ça n'a pas de prix :-)

  • Il faut savoir qu'une fois sur le site il va falloir grimper et marcher, ce n'est pas de tout repos. Certains opteront alors peut-être pour le bus afin de s'économiser pour la visite du site ou l'escalade d'une montagne.


A contre-coeur, mais après avoir vraiment profité à fond du panorama et l'avoir gravé pour toujours dans notre mémoire, on attaque la descente des mêmes escaliers montés ce matin. Une journée vraiment hors-du-commun, qui l'aurait été un peu moins si on avait pas parcouru tout ce chemin ces derniers jours. Si c'était à refaire, on choisirait un trek différent, mais le Machu Picchu restera toujours aussi splendide, sans aucun doute!



De retour à Aguas Calientes à l'heure où le village voit son flot de touristes arriver, on se paie la bière de la récompense qui fera du bien aux muscles. Et puis ce soir, c'est décidé depuis quelques jours, on trouvera un petit resto (ça déborde d'endroits où manger) pour partager une pizza!!! :-) toujours la récompense hihihi. Mais au final, c'est un repas qui tournera à l'horreur... On nous a appâtés avec une offre "deux pizzas pour 25 Soles" (soit environ 10.-) et on est carrément tombés dans le panneau quand on a vu le beau four à pizza. Notre pizza au thon est une espèce de pâte pas cuite, sans sauce tomate, saupoudrée à foooooond d'origan périmé et avec trois pets de thon en boîte. On est dég!!!! En plus à la fin, le serveur se ramène avec une addition où 10% de service ont été ajoutés "car c'est comme ça à Aguas Calientes". Menteurs, arnaqueurs et faux-italiens. Heureusement qu'aujourd'hui rien ne nous atteint car on a passé la journée la plus parfaite! Toc!


La pizza-sans-pizza, avant de la goûter, illusions, illusions...



Día cinco: retour à la réalité


Seuls, on rebrousse chemin sur les rails du train pour retourner à Hydroelectrica prendre le minibus. Le chemin est toujours aussi beau, la végétation luxuriante et on a même l'incroyable CHANCE de voir l'oiseau emblématique du Pérou, le coq-de-roche péruvien d'une belle couleur orange. Coucou c'est lui!



Et puis en cours de route, j'ai décidé de bouder et m'asseoir sur les rails. Je veux plus rentrer, je veux remonter au Machu Picchuuuuu! Non, non, je bougerais pas!



Bon, finalement on arrive à Hydroelectrica sous le soleil et après avoir pris l'almuerzo local et joué avec un bébé chat, on attend l'arrivée des minibus. Encore un manque d'organisation ou plutôt "l'organisation à la sud américaine olé-olé", puisqu'aucun chauffeur n'a nos noms sur sa liste. On attendra alors une heure puis quand on se décide à gueuler un coup, on nous entasse dans un bus qui s'avère être le dernier!!! Après un très long et pénible trajet, on arrive à Cusco à 22h30... De nouveau, après cette expérience irréelle, rien ne peut nous atteindre. On a qu'une chose en tête: faire la grasse matinée demain! Et aussi regarder nos photos en boucle, en boucle, en boucle, en boucle...





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