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Les mines d'argent de Potosí et week-end gourmet à Tarija





Ce matin, à Uyuni, après un petit coup de mou et un peu de peine à se motiver à sortir du lit pour progresser sur notre route bolivienne, on charge nos sacs sur notre dos et on part vers les départs des bus. Ces trois jours passés avec un super groupe étaient parfait pour nous remonter le moral. Ca fait 4 mois qu'on voyage souvent seuls, sans revoir des amis ou de la famille et sans compagnons de voyage, seulement quelques rencontres par-ci par-là. Donc forcément, même après 3 jours, leur présence nous manque déjà et c'est de nouveau à deux qu'on reprend la route vers l'inconnu et l'aventure.


Une petite bolivienne à l'arrêt du bus s'amuse à tourner en rond autour de nous, elle s'amuse avec mon petit koala d'Australie et juste avant le départ, je lui en fais cadeau. Elle me promet de l'amener à son école, de le montrer à ses copains et de bien s'en occuper. Awww!




Les rabatteurs crient dans la rue "POTOSI YA SALEEEE", c'est un vrai opéra afin de récolter le maximum de passagers possible. Finalement, le bus s'en va à midi et on est gâtés par un très beau trajet dans les montagnes. Nous faisons que de gagner en altitude et enfin, à 16h, le bus annonce le terminus à l'ancien terminal de Potosí. On ne sait pas encore où trouver une auberge, mais on a quelques adresses à 25 minutes de marche. Sauf que Potosí est une ville qui monte beaucoup, beaucoup. Hé oui, ça on le savait pas quand on regardait la carte sur le Lonely Planet! On travaille alors nos jambes et notre dos, chargés à bloc, on grimpe jusque dans la vieille ville à 4000m d'altitude! Sur la route, on va voir quelques auberges, certaines sont complètes, d'autres craignent complètement... jusqu'a ce qu'enfin on trouve LA bonne! On profite d'aller faire quelques courses à un supermarché à deux pas, où on achète de quoi faire des pâtes au thon avec des olives. En cuisinant, on papote un peu avec un allemand un peu déjanté qui nous donne quelques tuyaux sur le nord de la Bolivie, puis on mange à côté d'un couple de français un peu âgé qui passe le repas à se plaindre du fait que la cuisine de l'auberge ne mette même pas d'huile d'olivie à disposition. Ahhhhh... ^.^




Le lendemain, on se lève pour prendre le petit-déj compris dans le prix de la chambre puis Nelson s'en va pour la visite des mines de Potosí! Pour ma part, je préfère rester à l'auberge pour continuer le blog. Les mines, ça me dit rien. Malgré tout, l'histoire de la ville est vraiment intéressante.


Ce fut en 1544 qu'un Inca du nom de Diego Huallpa découvrit un filon d'argent sur la montagne du Cerro Rico. Les Espagnols se passèrent alors le mot et commencèrent très vite à exploiter le Cerro Rico pour en extraire tout l'argent possible. Ce sont les esclaves indiens qui durent s'atteler à la très dure tâche de mineur, puis également à des esclaves africains venus en renfort par bateau et forcés par les Espagnols, pour aider dans les mines. Alors, la ville de Potosí fut construite pour accueillir tout ce monde... Les mineurs travaillaient dans des conditions impossibles: plusieurs mois dans le noir, plus de 12h de travail par jour, avec la difficulté de respirer en altitude. Aujourd'hui, les conditions se sont un peu améliorées mais ça reste toujours l'enfer... Voilà le récit de Nelson qui y est descendu:


Ce matin je rejoins un couple de brésiliens et d'argentins pour une descente de la mine. Tout d'abord, nous passons par le marché des mineurs pour acheter de l'alcool pur (96°) et une bouteille de boisson gazeuse. Pourquoi ? Pour offrir aux mineurs que l'on va croiser. Petit rituel ou récompense bien méritée pour les mineurs ? Bref, de toute façon la somme de ces articles est dérisoire, un ou deux francs suisse. C'est parti ! Nous arrivons à l'entrée de la mine et on remarque une grosse machine. C'est un compresseur qui envoie de l'air dans la mine, ah... On se dit qu'une fois au fond de la mine, mieux vaut ne pas avoir une panne... Nous voilà à peine rentrés que nous croisons un premier mineur. Nous discutons avec lui sur ses conditions de travail et nous lui offrons un petit cadeau. Un peu plus loin notre guide nous fait descendre d'un niveau. Ce qui équivaut à 15 mètres. Il nous emmène sur une passerelle en travaux. On voit le bout du tunnel ! Nous continuons notre descente d'un niveau, puis d'un autre. La difficulté de chaque mouvement physique se fait ressentir dû au manque d'oxygène. Arrivés au fond de la mine, nous trouvons une équipe de mineurs en pleine activité. Le chef d'équipe, qui à 55 ans et est un exploit à lui tout seul, nous accueille les bras ouvert. Ils nous raconte toute sa vie de mineur et nous fait partager le verre de l'amitié. Il nous explique que le minerais se concentre sur une passerelle bien précise de la montage. En effet, les minéraux forment une ligne qui suit la direction de la cordillère des Andes. C'est fou ! On remarque qu'effectivement il y a une ligne de minerais et on comprend désormais pourquoi ils travaillent sur différents niveaux. Ils nous dit également qu'il est content de voir des touristes venir le visiter car cela lui remonte le moral. Après deux, trois, quatre, cinq shots d'alcool pur, nous entamons notre remontée au premier niveau. En plus du manque d'oxygène, vient se rajouter l'alcool. Vraiment pas évident, nous devons remonter très doucement et faire des pauses. Ouf, nous voilà enfin arrivés au premier niveau. Notre guide nous emmène voir El Tio, le dieu des mineurs. El Tio a une forme de diable car il symbolisait la dureté et la punition si un mineur ne travaillait pas bien. Cela date de très longtemps mais aujourd'hui il symbolise le compagnon qui épaule chaque mineur. Ils lui font des offrandes de cigarettes, alcool et feuilles de coca. El Tio a le pénis en érection car il symbolise la fertilité avec la montagne. A chaque fois qu'un mineur creuse la roche, cela symbolise le rapport sexuel entre El Tio et dame nature. Du coup, plus El Tio est comblé, plus il y aura "d'enfants", symbolisant le minerais. El Tio est donc un personnage très important. Nous faisons nos au revoir à El Tio et prenons la direction de la sortie. Une expérience très intéressante qui nous fait ouvrir les yeux sur la difficulté de ce travail.




L'après-midi, on se promène dans la ville qui regorge de jolies églises et de plusieurs marchés. D'ailleurs, la vieille-ville est vraiment l'endroit idéal pour passer quelques jours à Potosí: c'est sûr et beaucoup de rues sont piétonnes.




Ojo del Inca


Aujourd'hui, nous descendons en micro jusqu'au marché Chuquimia où nous emportons quelques salteñas au poulet (un peu comme une empanada mais avec une pâte différente et plus de jus) puis nous grimpons dans un autre micro à destination de Miraflores. En attendant que le bus soit plein, on profite pour goûter tout ce qui nous passe sous le nez grâce aux petites dames qui montent dans le bus pour nous proposer ce qu'elles ont: glaces à 2 bolivianos, petite gelée aux fruits à 1 boliviano, encore une salteña et finalement le micro décide de s'en aller.



Après 30 minutes de route, on fait signe au chauffeur de s'arrêter et nous descendons au panneau "ojo del Inca". Depuis là, il faut monter pendant une quinzaine de minutes pour arriver à une source d'eau chaude naturelle au milieu de belles montagnes. Alors que les locaux y viennent pour faire leur lessive dans un coin séparé, quelques touristes qu'on compte sur les doigts de la main viennent profiter de la chaleur de la source! On paie 10 bolivianos chacun pour entrer et on y reste presque 3h. Il est apparemment dangereux de s'aventurer au milieu de la source car ce serait très très très profond et il est possible de se faire tirer tout en bas!!! On reste bien accrochés au bord...



En fin d'après-midi, on redescend la montagne et on fait signe à un micro sur la route pour nous ramener en ville. Il nous largue à l'entrée de Potosí où on prend un autre micro jusqu'au nouveau terminal de bus qui est assez loin de la veille-ville, et là on réserve notre bus de nuit pour Tarija pour le lendemain. Nelson a un ami bolivien, Santi, qui est actuellement en vacances ici et on va le retrouver à Tarija. Ils se sont rencontrés à l'armée. Grosses conversations thème armée en perspective hihi


Avant de rentrer à l'auberge, on passe devant plein de petits stands de rue où on s'arrête pour manger un sandwich de milanaise de poulet avec quelques frites, de quoi bien tenir au ventre et on termine la journée en cherchant un bancomat qui veuille bien accepter notre Maestro. De retour dans notre chambre et quelques épisodes de Grey's Anatomy plus tard, on s'endort grâce aux bienfaits de cette eau tiède naturelle sur notre peau...


Route pour Tarija


Une fois les clés de la chambre rendues, on profite du wifi pour mettre à jour le blog et attendre l'heure de l'almuerzo. Vers la casa de la monedad, on trouve un bon petit resto remplit de locaux qui font la queue pour trouver une table. Une vingtaine de minutes plus tard, on fonce droit sur une table à peine libre et pas encore débarrassée et une vielle dame s'assied aussi avec nous. Tout le monde est pressé de manger apparemment! Il ne reste plus grand choix sur le menu du jour, mais finalement c'était très bon. On a adoré la soupe pleine de légumes, petites pâtes et un bouillon super bon. De quoi vraiment nous caler pour la journée! De toute façon, on ne fait pas grand chose aujourd'hui à part prendre un peu le soleil sur la place principale, regarder Grey's Anatomy et écrire le blog, dans un petit coin à l'auberge.




Quand c'est enfin l'heure, on saute dans un micro avec nos sacs, tout coincés, jusqu'au nouveau terminal de bus. Il nous reste une heure à attendre. Nelson mange un burger, mais l'odeur de friture qui hante le terminal me donne la nausée et donc je me passerais de repas ce soir. Après avoir bien supporté tous les rabatteurs hurler les destinations dans tout le terminal (en plus, ça résonne! Digne d'un manoir hanté!), on file à l'extérieur pour voir la tronche de notre bus. Ouais, pas trop mal! Pour la première fois, on a pris les places du haut tout devant, avec le grand pare-brise en face. C'est top pour poser les pieds!



La route n'est pas trop mal, on ne fait que de descendre. Enfin, on retrouve une altitude plus ou moins normale! A 5h du matin, on arrive à Tarija. Nelson appelle Santi et il vient nous chercher au terminal à cette heure très matinale. Arrivés chez lui, on ne tient pas longtemps avant de tous retourner terminer notre nuit.


Saice & Singani


Ce matin, on rencontre Silvia, la maman de Santi et on se retrouve tous dans la jolie maison de son oncle. Une belle surprise nous attend, on va apprendre à faire un plat typique délicieux: le saice!!! Nous qui étions plutôt fâchés avec la nourriture bolivienne, on va vite se réconcilier. On prépare tout ça dans une super ambiance: guitare en direct live et dégustation de Singani, une eau-de-vie locale à base de raisin. Pour en faire un cocktail, le Chuflay, on la mélange avec du Canada Dry, du citrons et quelques glaçons et le tour est joué, ça se boit facilement, même un peu trop. Pendant ce temps, la viande est coupée en morceaux très fins, mélangée avec une sauce faite de piments séchés. De l'autre côté, on pépare les chuñas, des patates qui deviennent noires et qu'on mélange à du fromage. A table! Tout le monde se sert son assiette de saice, avec du riz, de la salade, des patates, des tomates et des oignons coupés en petits morceaux. C'est un délice, on se ressert plusieurs fois!


Maintenant, on a qu'un mot en tête: "sieste". Après avoir bien bu et bien mangé, on retourne chez Santi où chacun part de son côté pour dormir. L'alcool est monté bien vite à la tête, faut dire qu'on est plus habitués!



Le soir, Santi nous emmène faire un tour dans la ville, qui a un climat vraiment très agréable. On passe par la place du Maréchal Sucre qui est superbement bien entretenue avec de belles roses et des palmiers pour arriver à la place principale, un peu plus grande, où on mangera au Gattopardo, apparemment un super restaurant de Tarija. Les prix ne sont pas donnés pour la Bolivie, mais pour le choix et la qualité, on se régale! Faut dire que le service laisse vraiment à désirer par contre: tout est lent, on doit appeler la serveuse 10 fois et c'est tout juste si on nous prête attention. Heureusement, les tacos, la pizza et le filet mignon aux champignons étaient à la hauteur de nos attentes. On continue la soirée dans un bar à boire le Chuflay, le fameux cocktail à base de Singani, et là une amie à Santi nous rejoint. On ira aussi faire un tour dans une nouvelle boîte de la ville, plutôt alternative, mais nous n'y restons pas longtemps et on repart à pied jusqu'à chez Santi.



Route du vin


Tarija est une région super connue pour ses délicieux vins d'altitude. Grâce à une exposition plus intense aux ultra-violets, l'arôme des vins est plus riche. C'est donc très impatients de goûter tout ça qu'on part en direction de la Valle Concepción à quelques km de Tarija. En plus de ça, on meurt littéralement de faim. Santi nous emmène à la Casa Vieja, un bâtiment vieux de plus de 400 ans et qui a un charme fou ainsi qu'une vue sur les vignobles plutôt exceptionnelle. Assis sous quelques feuilles de vignes qui nous pendent au-dessus de la tête, on commande deux saice et un picante de pollo. Apparemment les portions sont généreuses et c'est vraiment délicieux! Nelson a tellement faim qu'il reprend même une assiette de saice, c'est presque l'overdose là!




Ensuite, on va admirer le paysage et la vue magnifique sur les vignes avant de commencer une dégustation d'une dizaine de vin. Le principe est un peu différent que chez nous lors des "caves ouvertes" car les verres tournent dans un groupe d'une vingtaine de femmes et tout le monde se passe le même verre, plein de traces de rouge-à-lèvres... On passera cette occasion de goûter les vins, mais celui que nous avons pris pour le repas était délicieux et fruité.




Après une petite promenade digestive dans le village et deux glaces au lait plus tard, on prend un trufi (taxi collectif) pour rentrer à Tarija, où on fera la sieste. Avant la tombée de la nuit, on part faire un tour dans le centre en repassant encore sur les belles places fleuries de la ville. On passe devant la casa dorada, une beauté architecturale qui abrite aujourd'hui le musée de la culture. Malheureusement, pas de photos car il faisait nuit, mais on retrouve le bâtiment sur les billets de 20 bolivianos! Contre toute attente, on retourne manger au Gattopardo ce soir, même si nos ventres se rappellent encore très bien du repas de midi... Mais la gourmandise est toujours là et l'appétit vient peu à peu, quand on commande des tacos pour deux et un filet mignon pour Santi. La nourriture est toujours aussi délicieuse et le service toujours aussi mauvais! La patience est une vertu en Bolivie... et en Amérique du Sud en général, on l'apprendra bien vite!!


Dimanche à la campagne


Une bonne grasse matinée s'impose, après avoir autant mangé et bu. Mais ce n'est pas fini! A croire que Santi sait que depuis 3 semaines on mange peu et mal... Cette fois, on en a jusque LA et en plus tout est délicieux! Alors pour notre dernier jour à Tarija, on en remet une couche. Son oncle qui jouait de la guitare la veille vient nous chercher, avec sa tante, Silvia sa maman et nous. Petite virée à la campagne dans leur maison! Après les Chuflay de l'apéro, la tante de Santi sert sa sopa de mani, une soupe d'origine bolivienne aux cacahuètes avec quelques frites allumettes sur le dessus en garniture. C'est la première qu'on goûte et elle est délicieuse, on se régale! On aurait vraiment pris plus si c'était le seul plat. Mais non, la tradition veut qu'on mange une soupe en premier, mais si vous pensez vous en sortir qu'avec ça, c'est loupé! Le plat principal est déjà prêt, une viande avec des pâtes, du riz et des légumes. Ah oui, j'avais oublié de préciser qu'en entrée (avant la soupe, donc) on a goûté aux tamales. J'y avais déjà goûté pendant un voyage au Mexique mais je n'avais pas aimé... Mais là, c'était terrible! C'est comme une papillote: on emballe une farce dans les feuilles d'un épis de maïs et on cuit le tout à la vapeur. Ce procédé a plusieurs milliers d'années! On l'utilisait à l'époque lorsqu'il fallait transporter de la nourriture et la conserver: notre sandwich actuel, en fait! Les archéologues auraient même retrouvé des hiéroglyphes Mayas évoquant la présence de tamales lors des fêtes ou de départ au combat...


Bon, c'est bien beau de manger et boire, mais on peut plus se lever de la chaise. Le coup d'assommoir: un petit bonbon au dulce de leche et on file à l'ombre, dans le jardin. Comme on est à la campagne dans un endroit calme, reposant et avec un climat agréable, on va faire un petit tour derrière la propriété, d'où on a une belle vue sur Tarija droit devant nous. C'est vraiment reposant ici et on sent bien le côté hispanique qui est resté à travers les années. L'oncle de Santi nous offre à chacun un de ces CDs qu'on écoutera avec plaisir en rentrant pour nous rappeler les bons moments passés à Tarija ainsi que toutes ces bonnes odeurs!


Nos sacs sont prêts, et cette fois c'est à trois qu'on reprend la route! Santi va nous suivre deux jours à Sucre. C'est la première fois qu'il prend un bus de nuit en Bolivie et il va être servi. Quant à nous, c'est notre deuxième du pays. Le bus démarre à 19h30, on est de nouveau tout devant pour pouvoir allonger les jambes. Santi se retrouve à côté d'une bolivienne et son bébé d'environ 2-3 ans sur ses genoux. Apparemment un des deux dégage une odeur insupportable, surtout pour un bus de nuit de plus de 10 heures... et l'enfant empiète passablement sur le siège de Santi. Enfin, plutôt sur lui... Pas super agréable et du coup impossible de dormir! La route va être longue... D'autant plus qu'on va gagner plus de 1000m d'altitude à nouveau. Allez, à demain!




Infos utiles:


Trajets: - Uyuni - Potosí: environ 4h de route, 30B départ des bus directement devant les agences

- Potosí - Tarija: 7-8h de route, 50B en semi-cama

- Tarija - Sucre: 11h de route, 70B en semi-cama


Logement:

- Hostal la Casona à Potosi, dans le centre historique. 90B la chambre double avec salle-de-bain partagée, petit-déj' inclus, cuisine à disposition et supermarché pas loin. La lessive coûte 10B par kilo à l'auberge, c'est fait rapidement et ça sent bon!


Où manger?

- Pizzeria El mana vers la Casa de la monedad à Potosi: à midi menu du jour à environ 13-15B, le soir bonnes pizzas!

- Autour des grandes places et au marché principal (comedor)

- El gattopardo à Tarija plats entre 30-50B. Tacos, pizzas, viandes, pâtes, sandwichs, même fondue!


Activités:

- Ojo del Inca à Potosí: depuis le marché, prendre un micro direction Miraflores et demander au chauffeur de s'arrêter au panneau "Ojo del Inca". Suivre la petite route qui monte dans la montagne pendant 15 minutes. Coût du trajet 5B. Entrée à la source chaude 10B par personne. Pour rentrer, faire signe à un micro qui rentre à Potosí.

- Les mines d'argent de Potosí: 80B le tour avec guide espagnol, 100B en anglais. Départ tôt le matin, retour vers midi. Arrêt au marché des mineurs pour faire des offrandes.





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