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Bienvenue à Pékin!




Peu attirés par l'effervescence, la pollution et la grandeur de cette capitale, nous étions tout de même obligés d'y consacrer quelques jours afin d'aller creuser un peu plus les trésors qu'elle contient. Heureusement, le réseau du métro est vraiment très étendu et bien expliqué (peut-être même un peu trop de panneaux!). Il est très facile de se rendre d'un point d'intérêt à un autre en une demie heure, sans avoir à traverser des kilomètres de ville à pied: ça fait vite beaucoup selon les distances! Le mieux est de regrouper vos visites par quartier et les faire jour par jour. Renseignez-vous bien aussi sur les heures d'ouverture car certains sites ferment tôt et il faut consacrer un minimum de temps à la visite. La cité interdite Ce bijou construit au 15e siècle, autrefois la demeure des empereurs, est désormais ouvert au public du mardi au dimanche. Il faut compter minimum une bonne heure pour la visite, en prenant son temps. Si vous souhaitez voir les différentes expositions à l'intérieur de la cité, on vous demandera de payer un billet séparé et il faudra alors rallonger votre temps de visite, sachant que le site ferme à 17h



Une fois qu'on se retrouve entre ces murs, on laisse libre cours à notre imagination qui nous renvoie dans le passé, là où seuls les tout puissants avaient accès à ce palais impérial au coeur de la ville. Concrètement, presque tout est vide aujourd'hui. Seuls quelques objets (du mobilier, des vases...) restent à l'intérieur et la foule se presse pour jeter un oeil curieux par l'entrebâillement de la porte. La cité interdite, c'est aussi ça: une marrée noire de touristes dont 99% de Chinois! Du coup, cela engendre une petite guerre contre celui qui arrivera le premier à monter là, voir là dedans, passer là, bousculer derrière, pousser devant... Arggggh faut savoir se retenir de jouer des coudes à son tour! En avançant de cours en cours, on en apprend d'avantage grâce à notre Lonely Planet qui explique en quelques mots l'utilité de chaque bâtiment. C'est en arrivant devant les escaliers faisant face au pavillon de l'harmonie suprême qu'on ne peut s'empêcher d'avoir une petite pensée pour le dessin animé Walt Disney "Mulan", lorsque cette dernière monte les marches de la cité impériale pour se faire remettre le médaillon de l'empereur, après avoir battu les Huns.



Tian'anmen Square Synonyme de l'esprit dégénéré de l'ex-dirigeant chinois Mao, cette place a été construite sous ses ordres dans le but de contenir plus d'un million de personnes. Elle est la plus 4e plus grande place du monde. Pour pouvoir y entrer en tant que piéton, il faut traverser des contrôles de sécurité comme à l'aéroport avant de passer par un tunnel sous la route. Ceux-ci ont été mis en place après un attentat terroriste en 2011, sans rappeler le massacre des étudiants lors de manifestations en 1989.


Sur cette place, le monument aux héros du peuple trône fièrement en premier plan, avant le Mausolée de Mao Zedong. Ce dernier est ouvert au public et gratuit. J'ai eu la chance de pouvoir y entrer, contrairement à Nelson qui s'est fait refouler sous prétexte de porter des tongs et Maria qui ne voulait pas voir la tête du mort. Au final, rien de bien extraordinaire, si ce n'est toute la mise en scène avant la salle du cercueil, les milliers de roses achetées par les visiteurs venus rendre hommage, le silence de mort et l'ambiance lugubre là où Mao repose et enfin, la dernière étape, les souvenirs en tout genre vendus à son effigie à la sortie.



Le plus joli à notre goût, la porte de la paix céleste tout au nord de la place, avec son spectacle de fontaines et son jardin bien entretenu. Le portrait de Mao bien centré sur la porte, surveille de près tout ce qui se passe en face et d'un point de vue original, se surveille lui-même!




Les Hutongs Il existe de toutes petites ruelles parsemées ça et là dans la ville, authentiques et étroites, à l'image du Pékin d'autrefois. On peut s'y perdre et se balader pendant des heures. Entre vendeurs de glaces, librairies, vieilles maisons toutes petites, musées, galeries d'art ou auberges de jeunesse, on flâne sans regarder sa montre et alors le temps semble s'arrêter. On oublie presque la pollution, le ciel grisâtre et l'effervescence de la ville. En s'y perdant, on tombe sur des portes discrètes menant à des cours intérieures, où sont exposé des estampes, des calligraphies réalisées par un professeur chinois ou encore de belles photos noir & blanc.


Une ballade à cyclo-pousse est un moyen original de se faire guider dans les hutongs. Peut-être vous sentirez-vous complètement dépaysé lorsque vous traverserez le pont Jinding, les branches du saule pleureur effleurant le toit de votre carrosse?


Wangfujing Street

Pendant notre séjour à Pékin, nous avons choisi un hôtel sur cette rue, sans savoir vraiment à quoi s'attendre. La rue Wangfujing devient piétonne sur quelques centaines de mètres, pour pouvoir faire ses achats sans traquas, en passant du centre commercial sur la gauche, aux petites boutiques sur la droite. La nuit, ce coin est toujours animé, même après la fermeture des magasins, quand les danseurs envahissent les parcs, les places et les petits coins de rues. Oui, la danse, ce "sport national" dans les parcs en Chine ! Mis à part les petits magasins touristiques vendant des souvenirs chinois, on a eu la bonne surprise de tomber sur un marché de chinoiseries à ramener à la maison et surtout, un marché de nourriture! Comme dans un petit labyrinthe, on s'y perd! A gauche, à droite, puis à droite et à gauche... En plus, aucun stand ne se ressemble. Toutes les spécialités vendues sont des plus alléchantes aux plus étranges. Etoiles de mer séchées, hippocampes grillés, insectes, oeufs durs en forme de minions, dumplings chinois, oeufs de cailles aux crevettes, et autres choses non identifiables. C'est un plaisir pour les yeux plus que pour les papilles! A moins qu'on raffole des insectes et trucs gluants...




Le canard laqué "peking duck" Celui qui n'a jamais goûté à la chair de canard croustillante enveloppée dans une crêpe fine et badigeonnée d'une sauce sucrée qu'on nomme Hoisin, celui-là a commis une grosse erreur! Jusqu'à notre séjour à Pékin, nous aussi on était encore des innocents de la crêpe au canard. En débarquant dans un restaurant spécialisé en peking duck, nous étions loin d'imaginer ce qui allait nous attendre. Le service est impeccable, le menu à rallonge, mais en première page: les crêpes au canard! Aucun doute, on prend ça. Un cuisiner arrive alors en personne découper le canard entier devant nous, séparant d'abord la chair de la viande pour nous la faire goûter.


"Trempez la légèrement dans le sucre et bon appétit!" C'est alors que notre palais fait des bonds. Une nouvelle saveur, un goût incomparable, une douceur sucrée et légère, la peau fond timidement dans la bouche alors qu'on veut la garder la plus longtemps au chaud sur sa langue. Ce n'est que la mise en bouche. Le chef canard dépose le reste sur la table avec les crêpes toutes chaudes et la garniture. On se régale! On avait jamais rien goûté de comparable. Voici deux restaurants qu'on recommande, le deuxième étant très connu parmi les amateurs de canard à Pékin: - Siji Minfu Pekin roast duck, 32 Dengshiko Street - Quanjude roast duck, Dongcheng (notre préféré)


Notre séjour touche déjà à sa fin. Souvenez-vous, notre premier jour avait commencé par des nouilles instantanées à 50 centimes sur le sol de la gare routière, sans savoir où on dormirait le soir. Tout à l'opposé, le dernier soir, on célèbre notre incroyable aventure en Chine, débutée à deux et terminée à trois avec ma maman, autour d'un délicieux canard. C'est un repas de fête et pour cause c'est notre diner de départ! La Chine nous a étonnés en bien, nous y retournerons un jour pour découvrir tout ce qui reste encore caché dans cet empire du milieu. Demain, on prend l'avion pour le Japon, see you soon! Merci pour tout maman, tu me manques déjà! :) <3






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